John Frieda: tout ça pour ça.

Je l'avais pourtant juré: jamais je ne craquerais pour un shampoing à quasiment 10€. J'ai pas tout à fait menti (il était remboursé de 50% sur la carte Auchan, ce qui, on est d'accord, ne se refuse pas). Après moult utilisations, je peux enfin te donner mon avis.

John Frieda, où le produit miracle, la Rolls Royce des shampoings pour blondes. En théorie, voilà ce qui me poussait à baver devant la gamme John Frieda dans le rayon bondé du Leclerc. Mais l'étiquette du prix suffisait à me retenir et je me dirigeais à contre coeur vers des gammes plus raisonnables. Dieu merci, je suis guérie.

Les points positifs tout d'abord. Le packaging tête-en-bas-plastique-souple est hyper pratique, et sa couleur jaune flashy est plutôt sympa. L'odeur est agréable, c'est fleuris (il y a du citron et de la camomille). Ça mousse bien, et chose très surprenante, les cheveux crissent quand on les rince. C'est là que les ennuis commencent, car les cheveux crissent tellement qu'on les dirait secs. Et là, bonjour les noeuds. Côté éclaircissement, c'est certes progressif, mais bien là. Les cheveux sont brillants, vraiment beaux, légers. 

SEULEMENT VOILA, sur moi, c'est la cata. Je me lave les cheveux le matin, et le soir même il faudrait recommencer tellement ils regraissent vite. Se laver les cheveux, c'est bien, mais passer sa vie à faire ça, merci quoi! Surtout quand tu as une frange et des cheveux hyper fin, le sebum, c'est glaaaaaaam. Dèjà que ça me pète les couilles m’embarrasse d'avoir à les laver tous les deux jours...

Pour ma part je le réserve aux jours où j'ai rien de prévu niveau vie sociale, et où moi et mes cheveux gras on pourra rester à la maison.